• Ma maison

    Je m'invente un pays où vivent des soleils
    Qui incendient les mers et consument les nuits,
    Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil,
    Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis,
    Ce pays est un rêve où rêvent mes saisons
    Et dans ce pays-là, j'ai bâti ma maison.

    Ma maison est un bois, mais c'est presque un jardin
    Qui danse au crépuscule, autour d'un feu qui chante,
    Où les fleurs se mirent dans un lac sans tain
    Et leurs images embaument aux brises frissonnantes.
    Aussi folle que l'aube, aussi belle que l'ombre,
    Dans cette maison-là, j'ai installé ma chambre.

    Ma chambre est une église où je suis, à la fois
    Si je hante un instant, ce monument étrange
    Et le prêtre et le Dieu, et le doute, à la fois
    Et l'amour et la femme, et le démon et l'ange.
    Au ciel de mon église, brûle un soleil de nuit.
    Dans cette chambre-là, j'y ai couché mon lit.

    Mon lit est une arène où se mène un combat
    Sans merci, sans repos, je repars, tu reviens,
    Une arène où l'on meurt aussi souvent que ça
    Mais où l'on vit, pourtant, sans penser à demain,
    Où mes grandes fatigues chantent quand je m'endors.
    Je sais que, dans ce lit, j'ai ma vie, j'ai ma mort.

    Je m'invente un pays où vivent des soleils
    Qui incendient les mers et consument les nuits,
    Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil,
    Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis.
    Ce pays est un rêve où rêvent mes saisons
    Et dans ce pays-là, j'ai bâti ta maison...
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    Paroles: Barbara. Musique: François Wertheimer   1973

  • Commentaires

    1
    Jose
    Samedi 11 Février 2006 à 09:18
    C'est
    Vraiment trés beau j'aime beaucoup ce texte. Bise
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